Alpes-de-Haute-Provence: à quelques jours de l’été, les pompiers manquent de surveillants de baignade

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Lors de leur congrès départemental, les pompiers se sont penchés sur leur manque d’effectifs pour l’été. Leurs recherches s’étendent jusqu’en région parisienne pour pouvoir recruter.

À l’aube de l’été, les pompiers des Alpes-de-Haute-Provence savent d’ores et déjà que la saison sera difficile. Les moyens humains ne seront pas suffisants, notamment auprès des points d’eau.

Des recherches jusqu’en région parisienne

Une problématique qui a été abordée au congrès départemental ce samedi. « Il nous manque vraiment des surveillants de baignade pour cet été », déplore Arnaud Vallois, président de l’Union départementale des sapeurs-pompiers des Alpes-de-Haute-Provence, au micro de BFM DICI.

Impossible de trouver des effectifs, précise-t-il, car les potentiels surveillants « soit, pour raisons professionnelles, ne peuvent pas se libérer, soit ont déjà d’autres activités ».

Les pompiers des Alpes-de-Haute-Provence poursuivent leurs recherches, mais sont contraints de recruter dans des départements plus lointains, afin d’avoir une chance de trouver des bras. « Dans la couronne parisienne, on va peut-être trouver quelques bonnes volontés qui viendront renforcer nos surveillants sur nos plans d’eau », espère le président de l’UDSP.

À quelques jours du début officiel de l’été, plusieurs plans d’eau du département n’ont toujours pas trouvé de surveillants de baignade.

Un métier de passion

Dans ce contexte, le recrutement de professionnels et de volontaires est crucial. Ce samedi, en plus du congrès départemental, les Jeunes sapeurs-pompiers (JSP) ont montré leurs progrès devant les habitants.

Ces 160 passionnés ont prouvé que le métier, même sous tension, attire toujours. « C’est la passion, plus tard, j’aimerais en faire mon métier », confie notamment Enzo.

« Pouvoir aider les gens et sauver des vies, ça me passionne », continue Angélino, de Manosque. « J’ai envie d’en faire mon métier. »

D’ici peu, ces jeunes passeront leur brevet de sapeurs-pompiers et pourront devenir volontaires. Ils pourront ainsi faire partie des pompiers du département, qui sont souvent en sous-effectif en journée. Sur les 1600 pompiers des Alpes-de-Haute-Provence, 97% sont des volontaires.

Laurie Charrié avec Juliette Moreau Alvarez

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