Aude Francou au refuge Buffère
Le refuge Buffère, situé à 2 076 mètres d’altitude, dans la Haute Vallée de La Clarée, à Névache est une histoire de famille. En 1990, ce chalet d’alpage a été réhabilité par Claude et Nadette Devalle. Depuis, le refuge est gardé été comme hiver. Et depuis trois ans, sa gestion est passée entre les mains d’Aude Francou et de son conjoint Guillaume Devalle, le fils de Claude et Nadette. L’été, pour rejoindre le refuge, une heure de marche est nécessaire. Il faut compter le double en hiver. Avec deux enfants, l’un à l’école à Névache et l’autre au collège à Briançon, l’organisation doit être au carré. « L’un de nous deux est toujours avec les enfants et nous alternons. Le week-end, nous sommes tous les quatre là-haut », dévoile celle qui travaillait dans l’édition de livres de montagne.
Aude et Guillaume continuent à exposer les artistes locaux sur les murs du refuge. Ils organisent aussi, les cafés du jeudi en été, où sont invités le PGHM, des artistes, des conférenciers… « Ce pôle culturel d’altitude est apprécié par les randonneurs », se réjouit Aude.
Au refuge, la vie est atypique et les journées sont trépidantes. Et trois ans après, Aude n’a aucun regret, « C’est que du bonheur ! ». Pour l’alimentation en électricité une pico-centrale hydroélectrique produit 6 kW. Deux douches solaires avec vue sur la montagne ravissent les randonneurs en été. Et des toilettes sèches fonctionnent été comme hiver. « Nous sommes heureux de mettre en pratique des choses qui marchent et qui invitent à la discussion », conclut Aude.
Sarah Cieslar au gîte de l’école
Le gîte de l’école, à 1 700 mètres d’altitude, est un lieu historique dans le hameau de Dormillouse (Freissinières), encore habité mais non accessible en voiture. Ce gîte a été repris il y a six ans par Sarah Cieslar, accompagnatrice en montagne et son époux, guide de haute montagne. « Nous sommes arrivés dans les Hautes-Alpes en 2008. Là, j’ai changé de métier pour gérer le centre de montagne du club alpin à Pelvoux. Cette vie en refuge m’a prise aux tripes », confie Sarah. Puis, ils ont passé sept ans au refuge du Viso dans le Queyras et ils en gardent le souvenir d’une expérience hors norme.
« Nous étions isolés à 2 500 m d’altitude à 3 h 30 à ski l’hiver et à 1 h 30 de marche l’été. Un monde complètement à part que nous avons vécu avec nos enfants pendant l’été », retrace Sarah. Qui est heureuse d’avoir choisi le gîte de l’école pour continuer à exercer son métier de gardienne de refuge. Un lieu qui a été le presbytère de l’église avant d’être transformé en école par les Vaudois. L’endroit est devenu un lieu de retrouvailles et de rencontres où les clients viennent sur les traces de leurs ancêtres. « Les clients sont merveilleux. L’été, c’est fatigant mais je me ressource à leur contact », confie Sarah. Cette Anglaise a pris des cours de cuisine pour mettre à l’honneur les produits locaux et ceux de son potager dans les assiettes. Elle organise des concerts ou joue du violoncelle en soirée. Et afin de sensibiliser encore davantage les clients à la préservation du lieu, le couple envisage d’organiser des sorties naturalistes.
Nadège Larmet au refuge de La Cime
Le refuge de La Cime, planté à 1 822 mètres d’altitude à Ceillac, est géré par Nadège Larmet. Ce refuge est une ancienne fruitière achetée dans les années 1970 par une famille parisienne pour en faire une résidence secondaire. Transformée à son tour en refuge vers 1980, par le fils de la famille, devenu guide de haute montagne. Qui a revendu son fonds de commerce à plusieurs gardiennes avant de le céder à Nadège, il y a 4 ans. « Après un changement de vie », précise-t-elle. Avec l’envie de donner plus de sens à sa vie, d’habiter dans un endroit magique et préservé et d’être en contact avec des gens avec qui elle peut partager ses valeurs : la nature, l’échange et le partage, la simplicité et la chaleur humaine. « J’ai trouvé un petit coin de paradis qui est à la fois très préservé tout n’en étant pas trop isolé. On peut y accéder en voiture en été et en raquettes ou en ski de randonnée, en hiver ».
Nadège a fait le choix de garder son authenticité et sa simplicité au refuge. « Je ne tiens pas un hôtel. Il y a des dortoirs et une salle de bains commune. Je veux que les gens mangent ensemble et échangent ». Cette ancienne responsable de projet pour une grosse entreprise s’est complètement intégrée au milieu en se mettant à la cuisine familiale et en travaillant avec des produits de la vallée et des Hautes-Alpes. Elle organise quelques animations en invitant une cueilleuse de plantes comestibles pour un atelier de cuisine suivi d’une dégustation ou encore en invitant des musiciens. « Je suis ouverte à toutes les propositions. »
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