Hautes-Alpes: un mois après les intempéries, les stigmates toujours présents à Risoul

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Encore sous l’émotion, les sinistrés de Risoul tentent tant bien que mal de sortir de reprendre une vie normale, mais les stigmates des intempéries sont toujours bien présents.

Un mois après les fortes intempéries qui ont balayé les Hautes-Alpes, Risoul renaît très doucement de ses cendres. La route d’accès à la station de ski de la commune a par exemple été rouverte, mais néanmoins, les dégâts sont toujours là et bien visibles pour les sinistrés.

Si l’état de catastrophe naturelle a été officiellement reconnu dans 37 communes des Hautes-Alpes, dont Risoul, les habitants qui vivent quotidiennement avec les stigmates des intempéries demandent également des réponses immédiates, au-delà de leur indemnisation.

Des jardins sont encore recouverts sous un mètre de boue, des gravas jonchent les espaces publics. Des véhicules restent ensevelis sous les pierres et les arbres arrachés.

Au milieu de tout ça, les habitants, dont certains ont toujours un accès difficile voir impossible à leur habitation. Jean-Baptiste a perdu deux véhicules et tout le matériel entreposé dans son garage lors des intempéries.

« On a quelques milliers de mètres cube de gravas qui sont descendus de la montagne, jusqu’à chez nous. »

Les devis, pour cet habitant, s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros pour retrouver l’usage de ses terrains. « C’est nous qui avons le plus souffert en fait », estime à son tour Virginie.

« C’est très dur »

La Risouline est gérante du magasin « Nature ma compagne », qui n’a pas pu reprendre son activité après les intempéries comme plusieurs autres commerces du village. « Ça fait trois semaines que je ne peux pas travailler parce que je n’ai pas d’électricité dans le bâtiment ».

« C’est de l’émotion parce que je vous assure que depuis trois semaines, chaque jour, je viens un petit peu pour déblayer. Émotionnellement parlant, c’est très dur », conclut-elle la voix tremblante.

La gérante souhaite néanmoins coûte que coûte réhabiliter ses locaux. Déménager, pour elle, n’est pas à l’ordre du jour. « On est trois locataires, avec le restaurant, les infirmières et moi. On est au cœur du village et j’aimerais garder ce cœur de village. »

Sur les treize des quatorze hameaux de Risoul sinistrés début décembre, seulement un seul reste aujourd’hui dans ce cas de figure. Les sinistrés se sont réunis au centre de leur village ce jeudi 28 décembre et ont créé un comité pour pouvoir se serrer les coudes, en attendant que Risoul soit de nouveau remise sur pied.

Maëlle Lions, avec Juliette Moreau Alvarez

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