A Cruis (Alpes-de-Haute-Provence), la tension monte d’un cran contre le projet de parc photovoltaique

, A Cruis (Alpes-de-Haute-Provence), la tension monte d’un cran contre le projet de parc photovoltaique

Jour après jour, les frictions ne cessent de s’accroître sur les flancs de la montagne de Lure. Voilà une semaine tout juste, des manifestantes au projet de création de centrale photovoltaïque sur ce site des Alpes-de-Haute-Provence se présentaient en soutien-gorge pour se révolter contre le chantier mené par la société Boralex. Hier, cette opposition a pris une nouvelle tournure. Plusieurs militants ont attaché leurs bras dans des tuyaux, eux-mêmes accrochés aux engins de travaux déployés par cette entreprise canadienne spécialisée dans les énergies renouvelables. Face à cette situation, les gendarmes n’ont pas réussi à déplacer la totalité des manifestants agrippés au tracteur. « Il faut des moyens techniques de haute pointure pour entraver ces manœuvres, explique-t-on du côté des forces de l’ordre. Et il ne faut pas non plus mettre en danger les manifestants. » Sur le site, ce jeudi, une quinzaine de protestataires étaient présents. Ces derniers ont notamment porté plainte pour destruction d’espèces protégées. « C’est scandaleux que le préfet donne l’autorisation de détruire ces espèces« , s’indigne Nancy, militante.

« On est dans notre droit »

Dans ces conditions délétères, les ouvriers commencent à saturer. « Moi, à la fin de la semaine, je ne sais pas qui me payera en travaillant une heure par jour, affirme un employé qui souhaite rester anonyme. Et nous, on n’y est pour rien« . Même son de cloche pour la sécurité qui soupçonne une dégradation des appareils à la nuit tombée. « On n’accuse personne, insiste un des agents. Mais on sait que des choses se passent la nuit. » Porte-drapeau de cette rébellion, Pierrot Pantel maintient ses positions et ne compte pas freiner ce mouvement de contestation. « Il faut arrêter de marcher sur la tête. Si le préfet valide les autorisations, il n’y a pas de problème. Mais dans un cadre légal par contre. Et aujourd’hui, il n’est absolument pas respecté. La seule porte de sortie, c’est de respecter le droit. Si le code de l’environnement n’était pas violé, nous ne manifesterions pas « . Pour sa part, Boralex soutient son projet et certifie avoir mené toutes les démarches nécessaires. « Nous avons les autorisations pour toutes les espèces, assure Marine Cholley, responsable Territoire et concertation au sein de la société. Nous avons effectué dernièrement un ’porter à connaissance’. On est dans notre droit. Aujourd’hui, l’opposition est minoritaire, représentée par une poignée de personnes. Le projet est soutenu par la commune de Cruis. On est déterminé à le poursuivre. Cela fait 20 ans que le territoire attend ça.« 

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