Ski de fond – Mondiaux U23 « Si on m’avait dit il y a un mois… » : récit de la folle semaine de Maëlle Veyre, double médaillée mondiale

, Ski de fond – Mondiaux U23 « Si on m’avait dit il y a un mois… » : récit de la folle semaine de Maëlle Veyre, double médaillée mondiale

Une bonne entame

Avant de partir, Maëlle Veyre avait confié ne pas se mettre de pression tout en ayant forcément de l’ambition. Sur place, elle trouvait même cela plutôt déstabilisant. Elle savait qu’elle était en forme physiquement et que te timing était bon mais il lui a fallu la qualification du sprint pour «  se mettre  » dans son championnat. L’excellent résultat (le 5e temps), la remobilise complètement : «  Le quart de finale se passe super bien donc il y a eu de la déception à l’arrivée de la demie parce que je savais que je pouvais aller cher la finale.  » Son coach Vincent Vittoz la remet tout de suite sur le bon chemin. «  Si on m’avait dit il y a un mois que je serai top 10 en U23, j’aurais pris », relativisait-elle.

Une course quasi parfaite

Partie loin sur la ligne, la Haut-Alpine se replaçait sans effort, utilisant intelligemment les bonnes trajectoires en descentes, aidée par de bons skis. «  Le rythme n’était pas très élevé malgré quelques accélérations. J’ai skié à l’économie en tenant le un temps le plus longtemps possible. Je me suis répété les consignes toute la course pour garder un maximum de fraîcheur pour le finish.  »

Sûre de sa forme, Maëlle encaissait même assez bien sa chute, sans véritable stress. «  Ça m’a un peu cassé les jambes sur le moment et j’y ai sans doute laissé quelques cartouches pour le finish, admettait-elle mais sans plus.  » En refaisant le film de la fin de course, elle revoit l’Américaine avec qui elle a un accrochage 500 m avant l’arrivée, tomber, et se dit que «  la médaille est presque assurée » mais remet un petit coup d’accélérateur lorsqu’elle la voit revenir. Son premier sentiment en passant la ligne est un immense soulagement.. « Je reste au sol deux minutes et puis je pense à tous ceux qui sont là mais j’ai du mal à réaliser. La plus forte émotion, c’est lorsque je partage avec les filles du groupe, mon père, mon copain.  » Une heure après, elle se disait qu’elle aurait pu aller chercher l’or mais les coachs lui ont très vite rappelé qu’elle ne devait rien regretter, qu’une médaille n’arrivait pas tous les jours.

Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs.

En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d’informations).

En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données.
Gérer mes choix

Finir en beauté

L’avant-veille, l’annonce de la composition du relais est dévoilée et c’est une grande joie pour la jeune femme qui en rêvait. Savoir que c’était elle qui finirait lui donnait un petit coup d’adrénaline supplémentaire avant de se dire que c’était une chance d’être à la réalisation finale d’une performance de groupe. Toute l’équipe étant restée au contact, Maëlle avait donc la lourde responsabilité de terminer. «  Je pense que j’ai fait le job, se félicitait-elle, même si dans la dernière ligne droite je me dis à un moment que l’or s’envole, c’est aussi une médaille d’argent à défendre. La suite est géniale, c’est la dernière course, donc tout le monde est là : les copains, les coachs, les techniciens. C’est un partage total. C’est le travail de toute la semaine qui se concrétise, ça fait du bien à tout le monde. C’est aussi la force du collectif, on est tellement soudé…  »

Repartir au charbon

Deux jours après son retour, la Briançonnaise accuse le coup avec un «  gros coup de mou  » bien compréhensible, les émotions retombent mais il faut repartir car la saison n’est pas finie. Maëlle ne s’attendait certes pas à une telle réussite. «  Je ne me mettais pas de limite mais c’était comme un rêve illusoire.  » Si les résultats sont donc au-delà de ses espérances, elle ne veut pas «  tirer de plans sur la comète  » pour la suite. Il y aura une FESA CUP dans 15 jours mais une nouvelle sélection en Coupe du monde est envisageable. Avant tout, elle veut rester sur la bonne dynamique mise en place lors de ces mondiaux et prendra ce qui viendra. «  Il faut aussi que je refasse un peu de classique, rigolait-elle !  »

L’objectif de ot-claree.com est de discuter autour de Tourisme vallée de la claréeclaree dans la transparence la plus générale en vous offrant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur internet Cet article, qui traite du thème « Tourisme vallée de la claréeclaree », vous est spécialement proposé par ot-claree.com. Cet écrit se veut réédité de la façon la plus fidèle qui soit. Il est possible d’utiliser les coordonnées inscrites sur notre site pour apporter des détails sur ce post parlant du thème « Tourisme vallée de la claréeclaree ». Il y a de prévu plusieurs articles sur le sujet « Tourisme vallée de la claréeclaree » sous peu, nous vous incitons à consulter notre site plusieurs fois.